Gabs, mon poête !

#musique

Bien que ma sensibilité trouve plus facilement écho chez les femmes, j'ai tout de même quelques modèles d'hommes sensibles dont j'aimerais vous partager la douceur.

Le premier d'entre eux dans mon cœur est un artiste comme il y en a peu. Comme Clarisse Lavanant dont je vous parle ici, Gabriel Yacoub m'accompagne lui aussi quotidiennement. Ses chansons (compositions originales ou du patrimoine folklorique français) sont empreintes de sincérité et c'est pourquoi elles me touchent. ![Image]() Elles respirent la simplicité, la mélancolie, la colère, la joie et tant d'autres émotions ! Les arrangements sont toujours riches, même lorsqu'il fait le choix d'orchestrations épurées. Gabriel porte régulièrement un regard critique sur l'actualité (“Le bois mort”, “Il aurait dû”). Sa sensibilité, son empathie, ne peuvent le laisser insensible à ce que nous vivons en tant que groupe humain, notre société.

Gabriel est un orfèvre des mots, avec une passion pour les mots anciens désuets qu'il a plaisir à glisser au fil de ses textes (“des sentences parégoriques ou de simples mots lénifiants des vulnéraires et des cantiques” – Elle disait) et pratique de multiples instruments, principalement à cordes. Plus récemment, il s'est consacré à l'écriture (“Je resterai ici”).

Ces quelques lignes ne pourraient dépeindre un portrait fidèle de cette personnalité généreuse. Je vous invite à écouter ses chansons, regarder ses œuvres de plasticien ou lire ses écrits (livres, poèmes) sur son site. Et allez donc le rencontrer, il tourne régulièrement dans toute la France, en solo, en trio avec Gilles Chabenat et Yannick Hardouin ou de plus grandes formations à l'occasion.

J'ai eu le bonheur de partager quelques jours avec lui lors de l'organisation d'un petit festival (Grane en Yacoubie) et c'est un de mes plus beaux partages musicaux.